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Le Secrétaire général de l’Association des journalistes haïtiens (AJH), Jacques Desrosiers, appelle à l’établissement d’un cadre juridique pour réguler la profession du journalisme en Haïti. Son plaidoyer intervient après la publication d’un rapport et l’arrestation de deux journalistes, soupçonnés de liens avec des groupes criminels.
Le journalisme en Haïti fait face à de nombreux défis, accentués par l’essor des médias sociaux. Dans ce contexte, Jacques Desrosiers déplore l’absence de législation et exhorte les parties prenantes à élaborer une loi pour encadrer cette profession, autrefois très respectée.
« Il existe un vide juridique dans le domaine du journalisme en Haïti », reconnaît l’ancien directeur de la rédaction du journal *L’Union*. Il insiste sur la nécessité d’une législation pour remédier à cette situation.
Entre 1885 et 1985, plus d’une dizaine de textes relatifs au fonctionnement des médias en Haïti ont été adoptés, incluant lois, décrets-lois et décrets. Cependant, peu de ces textes ont été effectivement appliqués, malgré l’évolution constante du métier.
La récente publication d’un rapport d’enquête de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) impliquant plusieurs travailleurs de la presse, ainsi que l’arrestation de deux journalistes ce mois d’août lors d’une opération policière dans un hôtel, mettent en lumière la nécessité d’une nouvelle réglementation pour la presse haïtienne. Cette situation suscite de nombreuses interrogations au sein de la profession.