Les transferts privés sans contrepartie représentent 20 % du PIB national
Haïti a signé, ce vendredi 10 octobre, au siège de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), à Paris, une convention régionale sur la reconnaissance des études, des titres et des diplômes de l’enseignement supérieur en Amérique latine et dans les Caraïbes.
Haïti a franchi une nouvelle étape dans la lutte pour la reconnaissance des titres et des diplômes de l’enseignement supérieur en Amérique latine et dans les Caraïbes, lorsque le ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP), Nesmy Manigat, a apposé sa signature hier, vendredi, à l’UNESCO, à Paris, au bas d’un document intitulé « Convention régionale sur la reconnaissance des études, des titres et des diplômes de l’enseignement supérieur en Amérique latine et dans les Caraïbes. »
La signature de cette convention vise, entre autres, à garantir le droit des étudiants à des compétences conduisant à des diplômes reconnus nationalement et internationalement, à assurer la mobilité universitaire des étudiants, diplômés et chercheurs, ainsi qu’à faciliter la compatibilité des profils professionnels, selon ce qu’a écrit le ministre de l’Éducation nationale sur son compte Twitter.
Le ministre, qui s’est réjoui de cette signature, a souligné que neuf ans après avoir déposé deux projets de loi au Parlement sur le fonctionnement et la modernisation de l’enseignement supérieur et sur l’établissement de l’Agence nationale sur l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, aujourd’hui, la signature de la convention de Buenos Aires représente une avancée majeure pour Haïti.
Pour qu’Haïti respecte les engagements pris en signant ce document, les enseignements supérieurs sont appelés à consentir d’énormes efforts.
La convention régionale sur la reconnaissance des études et des diplômes de l’enseignement supérieur en Amérique latine et dans les Caraïbes, également connue sous le nom de convention de Buenos Aires, est entrée en vigueur le 23 octobre 2022. Il s’agit de la quatrième convention régionale sur la reconnaissance des qualifications relatives à l’enseignement supérieur de l’UNESCO. Son objectif est de promouvoir une reconnaissance équitable, transparente et non discriminatoire de l’enseignement supérieur.
Selon les données de l’UNESCO, sur les 6 millions d’étudiants en mobilité internationale dans le monde, quelque 384 000 sont originaires d’Amérique latine et des Caraïbes, tandis que la région accueille environ 240 000 étudiants internationaux.