Publication des résultats du Bac 2024 pour quatre départements

Alors que des spéculations circulaient sur une possible collaboration entre la Primature et la Police nationale d’Haïti (PNH) autour de l’utilisation de drones kamikazes, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a publié, ce lundi 24 mars, des images d’essais menés en présence du Directeur général de la PNH, Rameau Normil. Moins de 24 heures plus tard, l’institution policière a démenti toute réception de nouveaux drones, révélant ainsi des tensions persistantes entre les autorités.
Dans un climat marqué par des rumeurs de désaccord entre la Primature et la direction de la PNH, le chef du gouvernement a voulu dissiper les doutes en diffusant des clichés où on le voit manipuler des drones aux côtés du commandant en chef de la police. Ce geste, présenté comme une démonstration des efforts du gouvernement en matière de sécurité nationale, visait à rassurer l’opinion publique sur le renforcement des capacités de la PNH.
Mais la réponse de la police ne s’est pas fait attendre. Dans un communiqué empreint d’ironie, l’institution a affirmé n’avoir reçu « aucun drone jusqu’à présent », tout en précisant que, malgré le manque de nouveaux équipements, elle poursuivait ses opérations contre les gangs avec les moyens disponibles.
Cette déclaration met en lumière les frictions entre la Primature et la direction de la PNH. Alors que la crise sécuritaire exige des mesures urgentes, l’absence de ces drones soulève des questions sur la coordination entre les autorités et la gestion des ressources allouées à la lutte contre le crime organisé.
Ces révélations alimentent les doutes quant à l’efficacité des stratégies mises en place et à la communication entre les différentes branches de l’État. Face à l’insécurité croissante, la population s’interroge : la PNH pourra-t-elle réellement faire face à la menace sans les équipements promis ?