Après l’attaque ayant entraîné la mort de trois policiers de l’Unité de lutte contre le grand banditisme (UTAG) à Delmas, l’Office de protection du citoyen (OPC) a diffusé un communiqué de presse appelant à des réformes au sein du Haut-Commandement de la police. Le syndicat de la Police Nationale (SYNAPOHA) a également formulé des demandes de changements et a fixé un délai d’une semaine aux autorités pour prendre des décisions.
Dans ce communiqué envoyé par le Protecteur du Citoyen Renan HEDOUVILLE, l’Office de Protection du Citoyen exprime sa vive colère et son indignation suite à l’assassinat de trois courageux policiers. Malgré les appels à l’aide lancés à la direction générale de la PNH, cette dernière s’est montrée incapable de gara ntir la sécurité des agents de police et de la population.
L’OPC préconise une réforme du Haut-Commandement et la mise en place d’un plan de vérification supervisé par une instance compétente regroupant des techniciens expérimentés pour améliorer les conditions de sécurité dans le pays. De plus, le représentant du SYNAPOHA, Lionel Lazarre, demande des changements au sein du Haut-Commandement de la police nationale suite à l’acte odieux commis par des membres de la coalition Viv ansanm le dimanche 10 juin 2024.
Lionel Lazarre demande également que les festivités prévues pour le 29e anniversaire de la PNH le 12 juin soient suspendues. Dans le cas contraire, les agents de police prendront les mesures nécessaires pour empêcher leur déroulement. De son côté, Gary Jean Baptiste, porte-parole de SPNH-17, encourage les policiers à exprimer leurs revendications au lieu de participer à toute célébration le 12 juin. Il en a également appelé à la démission collective du Haut-Commandement de la Police Nationale d’Haïti.