41 camions chargés ont quitté le terminal Varreux ce jeudi 14 juillet
Sans langue de bois, le Parti politique « Pitit Desalin » se dit catégoriquement opposé à toute démarche visant à renouveler le mandat du Bureau Intégré des Nations-Unies en Haiti (BINUH). Selon le numéro 1 du Parti, le BINUH est passé outre sa mission principale.
À moins d’un mois de la fin du mandat du BINUH, le renouvellement de son mandat fait grand débat dans la presse et sur les réseaux sociaux. Dans la classe politique, des voix se sont élevées contre son renouvellement pour une année supplémentaire.
Le leader de « Pitit Desalin », Jean- Charles Moïse, n’est pas allé par quatre chemins pour livrer ses impressions. Il enjoint les responsables de cette mission de bien vouloir quitter le pays, parce que, dit-il, ils n’ont rien fait pour améliorer le fonctionnement de la Justice, la démocratie etc. Au contraire, selon M. Moïse, ils ont contribué à la descente du pays aux enfers notamment sur le plan sécuritaire.
« Je suis de ceux qui réclament le depart du BUNIH. Le BINUH n’a pas respecté sa principale mission en Haïti. Ils ont outrepassé leur objectif. Pour cela il doit partir après le 15 juillet 2022. Pas question de proroger le mandat », déclare Jean-Charles Moïse.
Le parti Politique « Pitit Desalin » n’est pas le seul à avoir réclamé le départ du BINUH. D’autres organisations sociopolitiques comme PAPDA, UNMOH, MOLEGHAF, CNOHA, FANM VANYAN s’insurgent contre la prolongation du mandat.
Toutefois, le Secrétaire général des Nations-unies, Antoinio Guterres, de son côté, a adressé une correspondance aux membres du Conseil de sécurité des Nations-Unies pour leur demander de proroger pour 12 mois le mandat du BINUH.