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Alors que des groupes armés en Haïti cherchent à devenir de véritables cartels de drogue, la Drug Enforcement Administration (DEA) a décidé de mettre un terme à ses opérations dans le pays. Cette décision s’inscrit dans une réorganisation visant à concentrer les efforts sur la lutte contre le fentanyl aux États-Unis. Les bureaux de la DEA aux Bahamas et au Nicaragua fermeront également leurs portes.
Bien qu’Haïti figure parmi les 23 pays désignés par les États-Unis comme principaux lieux de transit et de production de drogue illicite, la DEA cesse ses activités à un moment où le trafic de stupéfiants est en pleine expansion. Selon le Miami Herald, cette décision intervient alors que des gangs haïtiens, comme le « 5 Segond », établissent des liens avec des barons de la drogue internationaux.
Luis Moreno, ancien fonctionnaire du département d’État, s’est dit « sidéré » par cette nouvelle, qualifiant la décision de « myope ». Il rappelle que les finances des gangs en Haïti dépendent de plus en plus du trafic de drogue.
Un rapport de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, publié en juillet, souligne les connexions croissantes entre les gangs haïtiens (tels que G9, 5 Segond et 400 Mawozo) et les réseaux criminels internationaux, facilitant ainsi le trafic de drogue, d’armes et d’êtres humains. Ces groupes seraient en lien avec des cartels en Colombie, au Mexique et au Venezuela.
Depuis 2022, la DEA rencontrait des difficultés à opérer en Haïti, en raison de la pandémie de Covid-19 et de l’augmentation des actes de banditisme. Le dernier représentant de l’agence a quitté le pays en mars, sur demande du département d’État américain. La fermeture du bureau de la DEA pourrait aggraver la criminalité et déstabiliser davantage le pays, craignent plusieurs anciens cadres de l’agence.