Le Collectif des signataires de la Déclaration du 30 janvier a réfuté les informations selon lesquelles le gouvernement aurait déjà entamé des discussions avec les partis politiques de l’opposition en vue de trouver un accord avant le 7 février 2024, date marquant, selon les responsables, la fin du mandat de cette transition.
Il n’y a eu aucune discussion de sortie de crise avec le Premier ministre de facto Ariel Henry autour de la date du 7 février 2024 , contrairement aux informations. Dans une note publiée le 18 janvier, portant la signature de l’ex-parlementaire Edgard Leblanc Fils, le Collectif des partis politiques signataires de la Déclaration du 30 janvier est clair sur sa position : le Premier Ministre Ariel Henri et les membres de son gouvernement doivent partir le 7 février prochain au regard de la Constitution.
Dénonçant les agissements du Premier Ministre Ariel Henry et de son équipe, les signataires en question ont qualifié d’actions gouvernementales les informations relayées qui laissent croire qu’Ariel Henry serait en discussions avancées avec des acteurs de l’opposition dans le but de trouver un accord politique à l’approche du 7 février. Selon les représentants des partis politiques signataires, cette démarche vise à détourner l’attention de la population de la date du 7 février, qui marquera la fin du gouvernement actuel.
De plus, le Collectif a imputé la responsabilité de l’échec des différents dialogues menés par les délégations de la CARICOM, rappelant que la période intérimaire sous laquelle se trouve Ariel Henry prend fin le 7 février 2024.
Pour rappel, le Collectif de la Déclaration du 30 janvier est composé des représentants des partis GREH, LAPEH, MOPOD, OPL, PITIT DESALIN, PHTK, UNIR. Tous ont réclamé le départ du gouvernement de transition. D’autres partis, tels que l’EDE, ont également exigé la démission du Premier Ministre.
De plus, pour les partisans et sympathisants du gouvernement, le mandat du PM prendra fin avec l’organisation des prochaines élections générales, dont aucune date n’a été fixée trois ans plus tard.