Scandale BNC : le parti EDE appelle Smith Augustin à la démission
Selon le sénateur Jean-Charles Moïse, le Premier ministre Ariel Henry doit quitter ses fonctions au plus tard le 7 février prochain, conformément à l’accord du 21 décembre 2022. Le coordinateur du Parti « Pitit Desalin », affirme sa disposition à collaborer avec d’autres acteurs pour renverser le gouvernement actuel, bien qu’il n’ait pas fourni de détails précis.
À moins d’un mois de la date butoir du 7 février 2024, la question concernant l’avenir du premier ministre se pose. Invité à l’émission Le Point, de la Radio Télévision Métropole, le sénateur Jean-Charles Moïse s’est montré catégorique. Bien qu’il ne soit pas signataire de l’accord du 21 décembre 2022, le leader du Parti Pitit Desalin affirme que le Premier ministre Ariel Henry n’aura d’autre choix que de démissionner en se référant à cet accord. Il annonce par ailleurs la reprise de la mobilisation dès le 25 janvier.
« Ce ne sont pas les accords qui font défaut, c’est plutôt la volonté, la bonne foi et la compétence qui manquent à l’équipe en place », souligne l’ancien représentant du département du Nord au Sénat de la République, en réponse à une question du journaliste sur la possibilité d’un nouvel accord avant le 7 février 2024.
Selon le Premier ministre Ariel Henry, l’année 2024 sera dédiée à la réalisation de grands projets tels que les élections générales. Cependant, d’après l’ancien candidat à la présidence, le pouvoir et la bourgeoisie ne sont pas encore préparés. C’est pourquoi le gouvernement dirigé par le Dr. Ariel Henry refuse actuellement d’organiser des élections, estimant qu’il est le seul à bénéficier d’une popularité politique, malgré les manœuvres de la communauté internationale.
En conclusion, le sénateur Jean-Charles Moïse a annoncé ce lundi, lors de cette intervention sur la Radio Télévision Métropole, la reprise de la mobilisation générale le 28 janvier prochain à travers tout le pays afin de contraindre le Premier ministre Ariel Henry à démissionner. Cependant, le parti Pitit Desalin n’a pas clairement indiqué s’il était prêt à faire des concessions inhabituelles pour renverser le pouvoir en place.