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Le Réseau National de Défense des Humains (RNDDH) a exigé la révocation du commissaire du gouvernement près le Tribunal de Première instance de Miragoâne en raison de ces agissements à la tête du Parquet. La structure de défense de droits humains dans une correspondance adressée à la ministre de la Justice et de la Sécurité publique datée du 21 décembre 2023, souligne que les faits reprochés au chef du Parquet de Miragoâne est passible de destitution en lieu et place de lettre de blâme.
Le RNDDH a tiré la sonnette d’alarme quant aux agissements du Commissaire du Gouvernement près le Tribunal de Première Instance de Miragoâne, Jean Ernest Muscadin. Ainsi, le Réseau exige la révocation du chef de la poursuite de la juridiction de Miragoâne.
S’adressant à la ministre de la justice Emmelie Prophète, le RNDDH a exigé la révocation du CG de Miragôane à cause de de son implication dans des scandales, liés à des actes extrajudiciaires. La gravité des faits qui sont reprochés au magistrat Jean Ernest Muscadin doit lui valoir d’être destitué et non blâmé, a plaidé la structure de droits humains.
Le RNDDH a attiré l’attention de la ministre Emmelie Prophète Milcé sur les exactions et les cas de violations dans lesquels sont impliqués le chef du Parquet de Miragoâne.
Le Réseau s’appuie sur les evènements qui se sont produits dans la nuit du 12 au 13 décembre où M. Muscadin s’est rendu dans la juridiction des Cayes sans l’autorisation du commissaire du gouvernement de cette juridiction en vue de capturer Beliose Louis-Jeune, alias Boutba, caïd de Mariani.
Cette descente des lieux avait provoqué un tollé et engendré un désaccord entre les CG des Cayes et de Miragoâne, en l’occurrence Ronald Richemont et Jean Ernest Muscadin.
L’organisation de défense de droits de la personne humaine accuse ainsi l’avocat de la société à Miragoâne de violations flagrantes de droits à la vie, à la sécurité, à l’intégrité physique et aux garanties judiciaires des victimes.
Le réseau invite donc la garde des sceaux de la République a diligenter une enquête sur les exactions commises par le CG Muscadin dont des exécutions sommaires.
“Ces violations doivent faire l’objet d’enquêtes sérieuses et toutes personnes les ayant perpétrées en l’occurrence le magistrat Jean Ernest Muscadin et les nombreux hommes qu’il a lourdement armés doivent être jugés et condamnés conformément à la loi”, a préconisé le RNDDH