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Plus de 9 000 employés de la Compagnie de Développement Industriel (CODEVI), soit la moitié de son personnel, ont été suspendus provisoirement. Cette décision est l’une des conséquences de la décision unilatérale du Président dominicain Luis Abinader d’ordonner la fermeture des frontières entre Haïti et la République dominicaine depuis le 15 septembre dernier.
Les portes de la CODEVI sont actuellement entr’ouvertes. Les investisseurs dominicains continuent de subir les conséquences de la crise liée à la construction du canal sur la rivière Massacre.
En effet, plus de deux semaines après la fermeture des quatre points de passage officiels situés le long de cette ligne frontalière longue de 376 kilomètres qui sépare les deux pays, les responsables de la CODEVI ont décidé de mettre en disponibilité plus de 9 000 employés la semaine dernière, ce qui représente la moitié de leur personnel.
Selon des sources proches de cette compagnie de la sous-traitance, les stocks de tissus entreposés en République dominicaine sont épuisés.
À l’origine de nombreuses altercations entre les populations de Ouanaminthe côté haïtien et Dajabón côté dominicain, la CODEVI, filiale du groupe M (Grupo M) pour l’établissement d’une zone franche industrielle de sous-traitance, est établie dans la commune de Ouanaminthe depuis 2004.
L’installation a été rendue possible grâce à une concession de 80 hectares de terres accordée par l’État haïtien. Dix-neuf ans après sa création, ce projet, initialement lancé sous le gouvernement de Jean Bertrand Aristide pour attirer de nouveaux emplois dans la région, s’est développé pour devenir un pôle économique extrêmement important pour le département du Nord’Est.