La situation des finances publiques ne s’est pas améliorée au cours du troisième trimestre de l’année fiscale 2021-2022. Elles affichent un déficit de 34 milliards de gourdes, financé en grande partie par la Banque de la République d’Haïti (BRH).
Les finances publiques sont au point mort. Mardi 2 août 2022, la Banque centrale a publié sa note de politique monétaire pour le troisième trimestre de l’année en cours. Rien ne va plus. La situation des finances publiques ne s’est toujours pas améliorée. Au contraire, elles affichent un déficit estimé à environ 34 milliards de gourdes.
« Sur le plan des finances publiques, la situation est marquée par des tendances inverses en termes de recettes et de dépenses publiques », révèle la Banque centrale dans sa note. La faiblesse de l’activité économique, la perturbation des activités au niveau de certains organismes de recouvrement sont parmi les raisons avancées par les responsables de la BRH.
La note poursuit que les taxes perçues par l’État haïtien ont baissé de 12,43% au cours du troisième trimestre de 2021 -2022. Par rapport à la même période de l’année dernière, une augmentation de 15,72% a été enregistrée.
En ce sens, les opérations budgétaires et de trésorerie au cours du troisième trimestre de cette année ont révélé un déficit de 34,045.3 milliards de gourdes. Ce déficit a été largement financé par la Banque de la République d’Haïti (BRH) à hauteur de 30,616,7 milliards de gourdes, selon la note publiée par la Banque Centrale.
Les bandits gagnent du terrain chaque jour à Port-au-Prince et dans les villes de province. Dans le centre-ville de Port-au-Prince, de nombreuses entreprises ont annoncé la suspension de leurs activités en raison de l’insécurité. C’est la preuve que la facture sera beaucoup plus élevée au prochain trimestre.