L’ULCC enquête sur l’utilisation des biens de l’État au SNGRS
Le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) a donné, le mercredi 21 août 2024, un ultimatum de quatre jours aux secteurs concernés pour soumettre les noms de leurs représentants en vue de la formation du Conseil électoral provisoire (CEP). Passé ce délai, le CPT se réserve le droit de nommer directement les membres.
Le CPT affiche une certaine impatience. Dans un communiqué publié l’après-midi du 21 août, il précise que les secteurs ont jusqu’au 26 août 2024 pour désigner leurs représentants au sein du CEP. En cas de non-respect de cette échéance, le CPT procédera lui-même à la nomination des membres, chargés d’organiser les prochaines élections.
« Dans un souci de transparence et de concertation pour le choix des membres de cette institution, essentielle à la réussite de la transition, le CPT accorde un délai supplémentaire jusqu’au lundi 26 août pour les secteurs retardataires », indique le communiqué.
Malgré les retards dans la formation du CEP, le CPT s’engage à respecter la date du 28 août pour l’installation de cette structure. Il déplore que ces retards soient dus, d’une part, aux contestations de certaines institutions au sein des secteurs concernés et, d’autre part, au non-respect des termes de référence qui leur ont été transmis.
Depuis toujours, la désignation des membres du CEP s’avère être un exercice ardu, marqué par de nombreuses objections. Près d’un mois après le lancement du processus de nomination des neuf membres du CEP, le CPT se heurte toujours à des contestations massives.
Les neuf secteurs concernés sont : le Vodou, la Conférence épiscopale, les cultes réformés, le Conseil de l’université, les organisations de défense des droits humains, les associations de journalistes, les associations de défense des droits des femmes, les associations de paysans et le secteur syndical.