L’ULCC annonce la remise de plus de 10 rapports sur des cas de corruption

La commune de Lascahobas, dans le département du Centre, a été le théâtre de violents affrontements ce jeudi 3 juillet entre les forces de l’ordre et des membres armés de la coalition Viv Ansanm. Selon un bilan provisoire, au moins quatre civils, deux agents de la Brigade de sécurité des aires protégées (BSAP) et un policier ont perdu la vie. Onze bandits ont été neutralisés.
Après Mirebalais et Saut-d’Eau, les groupes armés cherchent à étendre leur emprise dans la région. Tôt le jeudi matin, des hommes lourdement armés ont lancé une offensive contre Lascahobas, située à proximité de la frontière dominicaine.
Selon James Thomas, correspondant de Radio Kiskeya, les pertes humaines sont lourdes : quatre civils abattus, un agent de la BSAP tué, un autre porté disparu probablement capturé et un policier assassiné.
Les combats se sont intensifiés autour du marché Cana, notamment dans la zone de Gascogne. Appuyées par des renforts venus de Belladère, les forces de l’ordre ont réussi à repousser les assaillants. Un calme précaire règne désormais dans le centre-ville, où la population reste sur le qui-vive, redoutant une nouvelle attaque.
Depuis plusieurs semaines, les gangs Talibans et Mawozo avaient proféré des menaces contre plusieurs localités du département. L’assaut de ce jeudi a semé la panique à Lascahobas, perturbant notamment le déroulement des examens officiels de 9e année fondamentale.
Treize mois après l’installation du Conseil présidentiel de transition (CPT), ces événements rappellent l’extrême vulnérabilité des forces de l’ordre, toujours sous-équipées face à des groupes armés de plus en plus agressifs.