Concacaf U17 filles : victoire écrasante de l’équipe haïtienne contre le Salvador
La variole du singe, également connue sous le nom de monkeypox, a été signalée dans plusieurs pays d’Afrique, y compris au Kenya. Ce pays d’Afrique de l’Est, qui dirige actuellement la mission multinationale d’appui à la sécurité en Haïti, a déjà déployé 400 de ses 1000 officiers promis sur le territoire haïtien. Cependant, l’inquiétude grandit en Haïti face à la recrudescence des cas de variole du singe confirmés au Kenya. Faut-il craindre une propagation de la maladie sur le sol haïtien ?
L’arrivée imminente du reste du contingent kenyan soulève des préoccupations légitimes. Des cas de monkeypox ont été confirmés au Kenya depuis plusieurs jours, et pourtant, d’autres officiers kenyans doivent encore rejoindre leurs collègues déjà engagés en Haïti dans la lutte contre les gangs armés. La situation sanitaire actuelle en Haïti, caractérisée par un système de santé défaillant, exacerbe ces inquiétudes. L’absence d’équipements adéquats, le faible nombre d’hôpitaux fonctionnels, et la rareté des médecins rendent le pays particulièrement vulnérable à une nouvelle épidémie.
Le monkeypox est une maladie virale rare, transmise des animaux aux humains, ainsi qu’entre humains, par contact direct avec des fluides corporels, des lésions cutanées infectées, ou des objets contaminés. Au Kenya, comme dans d’autres pays africains, quelques cas ont été rapportés, et les autorités sanitaires locales assurent surveiller activement la situation pour prévenir toute propagation. Des mesures de contrôle, telles que l’isolement des cas confirmés et la sensibilisation du public, ont été mises en place pour contenir l’épidémie.
Mary Muthoni Muriuki, secrétaire principale du ministère de la Santé kényan, a déclaré dans un communiqué que la maladie avait été détectée au poste-frontière de Taita Taveta chez un individu en transit du Kenya vers le Rwanda via l’Ouganda. Elle a exhorté la population à respecter les mesures de santé publique pour se protéger et protéger leur communauté contre la propagation de la maladie.
La détection de la variole du singe au Kenya est un sujet de vive préoccupation et pourrait constituer une menace imminente pour Haïti. Si le prochain contingent d’officiers kenyans venait à être déployé, il existe un risque que l’épidémie soit introduite dans le pays.
Haïti a déjà connu une expérience désastreuse lors d’une mission internationale : l’épidémie de choléra, introduite par les casques bleus de l’ONU, a causé la mort de plusieurs milliers de citoyens haïtiens. Une telle répétition de l’histoire serait catastrophique pour une nation déjà aux prises avec d’innombrables défis.
BJ