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Les attaques répétées de groupes armés affiliés à la coalition Viv Ansanm dans plusieurs quartiers de Kenscoff ont causé la mort de plus de 262 personnes et fait 66 blessés, selon un communiqué publié ce lundi par le Bureau intégré des Nations unies en Haïti (BINUH).
Parmi les victimes recensées depuis le 27 janvier, figurent 115 civils tués – dont 103 hommes, 50 femmes, six garçons et trois filles – ainsi que 147 membres présumés de gangs armés. Le rapport fait également état de 57 civils blessés, contre sept du côté des groupes armés.
Le document précise en outre que huit membres de la brigade de sécurité ont été touchés : quatre tués et quatre blessés. Un officier de la force multinationale de soutien à la sécurité, déployée en appui à la Police nationale d’Haïti, figure également parmi les victimes.
Environ 200 maisons ont été vandalisées ou incendiées lors de ces attaques, provoquant le déplacement de plus de 3 000 habitants vers des zones jugées plus sûres. Le BINUH souligne également les violences spécifiques subies par les femmes et les filles. Les quartiers de Bélot, Bois d’Avril et Godet sont parmi les zones les plus gravement touchées.
À noter qu’entre le 1er janvier et le 27 mars, plus de 1 518 personnes ont été tuées et 572 autres blessées à travers le pays, en lien avec les violences perpétrées par les gangs, les opérations des forces de sécurité, mais aussi les actions menées par des groupes d’autodéfense ou des individus isolés.