Football /violence conjugale : un joueur de Manchester United exclu de la sélection brésilienne

À la suite d’une série d’attaques armées, les gangs ont officiellement revendiqué le contrôle de la ville de Mirbalais. En quête de sécurité, des milliers de familles ont fui vers Hinche, où plus d’une cinquantaine de sites pour déplacés internes ont été installés en l’espace de quelques semaines.
Dans une note rendue publique ce lundi, l’Organisation citoyenne pour une nouvelle Haïti (OCNH) affirme avoir recensé plus de 7 500 personnes vivant dans des camps de fortune, parmi lesquelles environ 2 000 enfants âgés de 0 à 8 ans. L’organisation précise également que plus de 500 familles ont trouvé refuge dans des maisons d’accueil, et que 500 autres y vivent encore actuellement.
Face à l’extrême précarité de ces familles, l’OCNH lance un appel pressant à l’ensemble des secteurs de la société pour qu’une assistance humanitaire d’urgence soit acheminée vers les déplacés installés à Hinche.
Haïti traverse l’une des périodes les plus sombres de son histoire contemporaine. Plus d’un million de personnes ont été contraintes de fuir leur domicile, principalement dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, bastion des groupes armés les plus redoutés. Les récentes offensives enregistrées à Kenscoff, Mirbalais, Saut-d’Eau, Carrefour-Feuilles et Solino ont accentué la crise humanitaire, augmentant drastiquement le nombre de déplacés.
Bien que le Conseil présidentiel de transition (CPT) ait été mis en place dans l’objectif de rétablir l’ordre, la situation sécuritaire continue de se détériorer. Un an après sa création, de nouveaux territoires sont passés sous le contrôle des gangs, qui poursuivent leur expansion en toute impunité, plongeant la population dans un climat de peur, d’insécurité et d’abandon.