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L’ancien Premier ministre Claude Joseph a dénoncé les accusations de corruption visant trois conseillers présidentiels, qualifiant ces allégations de « coup d’État politique ». Selon lui, ces accusations visent à empêcher Smith Augustin, son représentant, d’accéder à la présidence du pays dans deux mois.
Intervenant ce mercredi 28 août sur les ondes de Radio Magik 9, Claude Joseph a réagi aux propos de l’ancien directeur général de la Banque nationale de crédit (BNC), qui a accusé les conseillers Smith Augustin, Emmanuel Vertilaire, et Gérald Gilles de corruption. Le leader du bloc politique EDE/RED a affirmé que ces déclarations visent principalement à nuire à Smith Augustin, qui doit prendre la direction du Conseil présidentiel de transition (CPT) le 7 octobre prochain.
« Je considère les fausses révélations de l’ancien DG de la BNC comme une tentative de coup d’État bien orchestrée par un petit groupe. Leur objectif est de ternir l’image du Conseil présidentiel de transition (CPT) et d’empêcher Smith Augustin d’en prendre la tête en octobre prochain, comme prévu », a déclaré Claude Joseph.
Visiblement indigné, l’ancien ministre des Affaires étrangères a également rejeté les rumeurs selon lesquelles la mission des personnalités éminentes de la CARICOM en Haïti aurait exigé le retrait des trois conseillers présidentiels visés par ces accusations.
Impliqués dans ce scandale qui ternit davantage la réputation du CPT, les trois conseillers ont été entendus par des enquêteurs de l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC) dans le cadre d’une enquête. « Les conseillers n’ont rien à craindre, c’est pourquoi ils ont décidé, de leur propre initiative, de se rendre à l’ULCC pour répondre aux questions relatives à cette affaire », a expliqué Claude Joseph.