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Accusé de trafic d’influence dans la libération de plusieurs anciens clients au cours du mois d’août, le ministre de la Justice et de la Sécurité publique, Me Carlos Hercule, réfute ces allégations. Il précise avoir cessé toute activité professionnelle dès sa nomination à ce poste.
Réagissant aux accusations concernant son rôle présumé dans la libération de l’ancien secrétaire général de la Fédération des Barreaux d’Haïti, Me Robinson Pierre-Louis, et de l’ex-directrice générale de la Caisse d’Assistance Sociale (CAS), Mme Edwine Tonton, Me Carlos Hercule a affirmé que de telles actions sont incompatibles avec ses nouvelles responsabilités.
« Ma nomination implique non seulement l’arrêt de mes activités professionnelles au sein de mon cabinet d’avocat, mais aussi la fin de toute obligation contractée antérieurement envers mes clients, notamment en ce qui concerne la défense de leur liberté et de leurs intérêts », a écrit Me Hercule dans une correspondance adressée le 21 juin 2024 au bâtonnier de l’Ordre des Avocats de Port-au-Prince.
« Pendant plus d’un quart de siècle, j’ai œuvré en faveur des plus démunis en tant qu’auxiliaire de justice. J’ai également contribué à l’instauration d’une justice juste, impartiale et équitable, tout en respectant les principes d’honneur, de dignité et d’intégrité », a-t-il ajouté, précisant que c’est avec ces mêmes valeurs qu’il entend accomplir sa mission en tant que ministre de la Justice et de la Sécurité publique.
Les 7 et 21 août derniers, la Cour d’appel de Port-au-Prince a rendu des décisions en faveur de Mme Edwine Tonton et de Me Robinson Pierre-Louis, accusés respectivement de trafic d’armes et de corruption.