Programme d’urgence sectoriel : le gouvernement mobilise 9 milliards de gourdes
Des milliers de personnes ont une fois de plus investi les rues de la ville de Jérémie ce vendredi afin de maintenir leur demande de départ du Premier ministre Ariel Henri. En signe de protestation, les manifestants ont fermé les portes de plusieurs institutions publiques et privées.
L’opération Femen Pot Leta se poursuit dans la métropole de la Grand’Anse ce vendredi 12 janvier 2024. En réponse à l’appel de plusieurs personnes se revendiquant proches de l’ancien sénateur Guy Philippe, des milliers de manifestants ont défilé dans les rues de la ville de Jérémie afin d’exiger le départ du Dr Ariel Henri de la primature, plus de 28 mois après son début de mandat.
Déterminés, les manifestants ont procédé pour un deuxième jour consécutif à la fermeture de tous les bureaux publics, tout en lançant des messages teintés de colère, de dégoût et de désapprobation à l’égard des dirigeants actuels, en particulier le Premier ministre Ariel Henri qu’ils accusent d’incompétence en raison de l’absence de résultats.
« C’est fini. Il est temps pour Ariel Henri et son équipe de partir. Il n’y a pas de place à la primature pour un incompétent comme Ariel Henri, qui se contente de faire des promesses à travers des diatribes. Il doit partir le plus rapidement possible. L’accord du 21 décembre est caduc. Il n’est plus viable », ont lancé les manifestants visiblement très en colère.
La paralysie est totale. En plus de la fermeture forcée des institutions étatiques sous la pression des manifestants, le fonctionnement des institutions privées telles que les banques commerciales et les écoles privées est fortement perturbé, selon ce que rapportent les médias locaux.
Jérémie a créé un précédent. Dans certaines villes de province, des appels à manifester contre le pouvoir en place ont été lancés à l’approche du 7 février 2024. Les institutions publiques sont visées.