
La formation du Conseil électoral provisoire (CEP) dans le contexte actuel est une pure folie, a déclaré le responsable du parti UNIR, Clarens Renois, exhortant le Premier ministre Ariel Henry à trouver préalablement un accord politique avec les différents protagonistes.
En voulant former unilatéralement un Conseil électoral provisoire (CEP), sans avoir préalablement trouvé un accord politique avec les différents acteurs sur les points de divergence, le Premier ministre Ariel Henry ne fait que mettre la charrue avant les bœufs, a déclaré Clarens Renois, qualifiant de folie toutes ces démarches.
Sur ce point, le chef du gouvernement risque de connaître les mêmes obstacles que le défunt président Jovenel Moïse, qui n’a pas pu organiser d’élections malgré la mise en place d’un CEP, a averti le coordonnateur du parti UNIR.
Sans tambour ni trompette, le gouvernement dirigé par le Dr Ariel Henry déplace des pions en vue de la mise en place d’un CEP qui aura à organiser des élections générales dans le pays. Une liste de 20 personnes aurait été transmise au bureau du Haut Conseil de Transition (HCT), parmi lesquelles les membres dudit Conseil auraient à choisir les 9 membres devant siéger au CEP.
Le gouvernement envoie ainsi la balle dans le pied du Haut Conseil de transition (HCT), qui peine à tenir ses promesses et fait l’objet de diverses critiques.
Il faut souligner que le HCT est lui aussi susceptible de changements après la tenue du sommet en Jamaïque sous la direction de la CARICOM. Le Premier ministre Ariel Henry n’était pas hostile à l’idée d’élargir à 5 membres le HCT, dirigé par Mme Mirlande Manigat.