191 jours de classe pour l’année académique 2023-2024, prévoit le MENFP

La date du 11 septembre 2023 a été retenue par le ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle pour démarrer l’année académique 2023-2024.

La rentrée administrative et celle des enseignants sont par ailleurs prévues pour la période allant du 21 août au 8 septembre, selon les prévisions des autorités éducatives du pays.

Alors que l’année scolaire 2022-2023 touche à sa fin, le MENFP met déjà le cap sur la prochaine année académique en publiant, ce mercredi, le calendrier scolaire.

Pour cette nouvelle année en perspective, le calendrier scolaire prévoit 191 jours de classe et 12 jours de congé, totalisant 955 heures d’enseignement pour le fondamental et 1 146 pour le secondaire jusqu’au 28 juin 2024.

De plus, le calendrier contient quatre périodes de contrôle dont la première est prévue entre le 25 et le 31 octobre 2023.

« Le  MENFP compte sur la collaboration de la population en général et de la communauté éducative en particulier pour la pleine application des dispositions du Calendrier scolaire 2023-2024 », lit-on sur les réseaux sociaux du ministère.

Toujours selon le calendrier du ministère de l’éducation nationale, les épreuves pour les élèves de 9ème année seront organisées du 10 au 12  juin 2024 alors que du 24 au 27 juin auront lieu les examens de fin d’études secondaires.

À noter qu’au cours de cette année, la communauté éducative a fait face à de nombreuses difficultés dont les crises socio-politiques, sécuritaire et les grèves à répétition dans les écoles publiques.

Durant cette année scolaire, plusieurs élèves et professeurs ont été assassinés ou blessés par balles en témoigne le cas d’un jeune écolier tué d’une balle à la tête en pleine salle de classe à Liancourt (département de l’Artibonite).

De son côté, le responsable de l’UNNOEH Kensone Délice, instigateur du mot d’ordre de grève, lors d’une entrevue le 20 juin, a déclaré vouloir maintenir le mouvement jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.

« Nesmy Manigat n’a toujours pas entamé de négociations avec nous afin d’établir nos exigences qui peuvent avoir une réponse immédiate et celles qui pourront se réaliser sur le long terme. Si notre grève a duré 8 semaines c’est à cause de l’indifférence du ministre. Voilà pourquoi nous réclamons sa démission », a-t-il déclaré.

Ce calendrier pour l’année scolaire 2023-2024 est donc publié sans aucun consensus entre les enseignants grévistes et le ministère de l’éducation nationale, ce qui risque d’entraver une fois de plus le bon fonctionnement des écoles publiques pour l’année académique 2023 – 2024.