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Les sanctions imposées par les États-Unis contre l’ancien président haïtien, Joseph Michel Martelly, pour trafic de drogue et financement de groupes armés en Haïti revêtent une grande importance, a déclaré Brian Nichols, secrétaire adjoint aux affaires de l’hémisphère occidental du département d’État des États-Unis.
Ces mesures ont été un coup dur pour les partisans du PHTK. Le gouvernement américain, par le biais du département du Trésor, a annoncé en août 2024 des sanctions contre l’ex-président haïtien, accusé de trafic de drogue et de soutien aux principaux groupes armés du pays durant son mandat. Selon un communiqué, M. Martelly aurait abusé de son influence pour faciliter le trafic de drogues dangereuses, notamment de la cocaïne.
« La sanction prononcée aujourd’hui à l’encontre de l’ancien président Joseph Michel Martelly par le Trésor américain est une action significative », a déclaré l’ambassadeur américain sur son compte officiel X peu après l’annonce. « Les États-Unis continueront à promouvoir la responsabilité dans le but d’instaurer un Haïti pacifique et prospère », a-t-il ajouté.
Environ deux ans après que le gouvernement canadien dirigé par Justin Trudeau a annoncé des sanctions contre l’ancien président Martelly et plusieurs anciens premiers ministres haïtiens, les États-Unis ont emboîté le pas. Comme pour les sanctions canadiennes, les États-Unis reprochent à M. Martelly d’avoir facilité, protégé, et permis les activités illégales des gangs criminels armés, notamment à travers le blanchiment d’argent et d’autres actes de corruption.
Ces sanctions visent à empêcher M. Martelly de réaliser des transactions financières avec des personnes et institutions américaines, à geler ses actifs, et à lui interdire l’accès au territoire américain, où il a passé la majeure partie de son temps après son mandat. Prévenu de sa situation, Michel Martelly avait été invité à quitter le territoire américain. Interrogé sur son éventuel départ de Floride, où il résidait avec sa famille, un porte-parole du département d’État a refusé de commenter le statut d’immigration des individus concernés, tout comme son avocat.