Le gouvernement a décidé, le lundi 12 août 2024, de prolonger d’un mois l’état d’urgence sécuritaire dans quatre départements. Par ailleurs, deux nouvelles communes du département du Nord ont été ajoutées à la liste des communes concernées. Au total, seize communes sont désormais affectées par cette mesure.
À l’issue du conseil des ministres qui s’est tenu le lundi 24 août 2024, le gouvernement a pris la décision de prolonger l’état d’urgence sécuritaire d’une durée d’un mois supplémentaire, jusqu’au 12 septembre 2024, dans les départements suivants : le Centre, l’Artibonite, les Nippes et l’Ouest.
Par ailleurs, deux nouvelles communes du département du Nord, Pilate et Plaisance, ont été intégrées à la liste des zones en état d’urgence. Cette décision fait suite à une intensification de la violence liée à l’activité des gangs et au banditisme dans ces communes voisines.
L’état d’urgence sécuritaire, établi le 17 juillet 2024, avait pour objectif de renforcer l’intervention gouvernementale face à la proliferation des gangs armés dominant d’importantes zones du pays. Cette mesure a été prolongée pour la première fois le 12 août et est donc prévue pour rester en vigueur jusqu’au 12 septembre.
En dépit de l’état d’urgence, la violence continue d’affecter la région. Les communes d’Arcahaie et de Grand-Théodore ont récemment été la proie d’attaques menées par des gangs armés, faisant plus de 20 victimes selon les informations fournies par les autorités locales.
En complément de cette décision, le gouvernement a également approuvé le budget rectificatif pour les deux derniers mois de l’année et a officialisé la cessation des fonctions de l’ancien colonel Lessage à la tête des Forces armées d’Haïti (FAD’H) par la signature d’un arrêté à cet effet.