Signature d’une convention de financement entre le PNCS et l’ambassade de France en Haïti
Le président du Brésil, Lula da Silva, a appelé, le mercredi 28 février 2024, la communauté internationale à « agir rapidement » pour venir en aide à Haïti. Il s’exprimait lors de sa participation au sommet ordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la CARICOM, qui s’est tenu au Guyana.
La situation en Haïti ne cesse de se détériorer. Une crise généralisée sans précédent, insupportable et alarmante ronge le pays et attire continuellement l’attention de la communauté internationale. Lors de sa participation au sommet de la Communauté des Caraïbes, le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a lancé mercredi un appel à une « action immédiate » en faveur d’Haïti.
« En Haïti, face à une population déchirée par la tragédie, nous avons le devoir d’agir promptement pour alléger ses souffrances », a déclaré Lula dans son discours devant l’assemblée plénière du sommet à Georgetown.
Face aux appels à l’aide en provenance d’Haïti, le Conseil de sécurité des Nations Unies a autorisé le déploiement d’une mission multinationale. Par ailleurs, après avoir pris part au sommet de la CARICOM, le Premier ministre Ariel Henry s’est rendu au Kenya afin de finaliser les démarches devant faciliter le déploiement d’officiers kenyans.
Haïti attend avec impatience l’arrivée de la force multinationale qui viendra en aide à la Police Nationale d’Haïti (PNH) dans sa lutte contre les gangs.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé en octobre dernier l’envoi d’une mission qui sera dirigée par le Kenya.
Le Bénin a annoncé mardi l’envoi d’un contingent de 2 000 hommes dans le cadre de cette mission, tandis que le Kenya s’est engagé à en fournir un millier.
Parallèlement, l’emprise des gangs ne cesse de s’étendre. Ce jeudi 29 février, une situation de tension prévaut dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Des coups de feu résonnent depuis ce matin à Croix-des-Bouquets, au centre-ville de Port-au-Prince et à Tabarre.
Tout compte fait, les dirigeants de la CARICOM ont déclaré dans un communiqué publié le mercredi 28 février, à la fin du sommet, qu’Ariel Henry s’était engagé à organiser des élections générales d’ici mi-2025. Dans l’intervalle, il souhaite partager le pouvoir afin de poursuivre la transition qui déboucherait, s’il y parvient, sur un quinquennat.