Frenoy Baptiste, nouveau sélectionneur de l’équipe féminine haïtienne des moins de 20 ans

Alors que la Mission multinationale de soutien à la sécurité (MMSS) fait face à de vives critiques sur son manque d’efficacité, son porte-parole, Jack Ombaka, exhorte les pays contributeurs à honorer leurs engagements. Selon lui, la livraison d’équipements et de matériels adaptés est indispensable pour permettre à la Mission de répondre aux attentes de la population haïtienne.
Près d’un an après le déploiement de la force, la situation sécuritaire demeure alarmante. Des quartiers entiers, voire des communes comme Mirebalais et Saut-d’Eau, restent sous le contrôle des gangs. Face à cette réalité, la frustration grandit au sein de la population, et les critiques contre la MMSS se multiplient, certains allant jusqu’à réclamer son retrait pur et simple. En réponse, Jack Ombaka a lancé un message clair : « Tant que la Force ne dispose pas des matériels et équipements nécessaires pour combattre les gangs, les attentes du peuple ne pourront être satisfaites », a-t-il déclaré ce mardi.
Cette déclaration, qui sonne comme un cri d’alerte, intervient dans un contexte délicat, marqué par la décision des États-Unis — deuxième plus grand bailleur de la MMSS après le Canada — de suspendre leur financement. Pendant ce temps, les groupes armés continuent d’étendre leur emprise, contribuant à l’aggravation de la crise humanitaire et à l’augmentation du nombre de déplacés internes.
Alors qu’un premier contingent de 200 policiers kenyans s’apprête à quitter le pays, la Mission continue de réclamer le matériel nécessaire pour mener à bien son mandat. Ce contingent, arrivé le 25 juillet 2024, avait pour objectif de soutenir la Police nationale d’Haïti (PNH) dans la lutte contre les foyers de gangs, qui gagnent en puissance malgré les efforts déployés.