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L’insécurité continue de s’aggraver à Kenscoff. Dans la nuit du 17 au 18 avril, des individus lourdement armés, membres de la coalition criminelle « Viv Ansanm », ont lancé une nouvelle offensive contre plusieurs quartiers situés à proximité du centre-ville. Pris de panique, de nombreux habitants ont fui vers d’autres zones plus sûres.
Le lendemain, le centre-ville, Platon Café, Maroca et d’autres localités avoisinantes se sont vidés de leurs résidents, alors qu’une atmosphère de peur régnait sur la commune. Selon des témoignages recueillis sur place, les assaillants visaient particulièrement le commissariat de la ville, déjà menacé à plusieurs reprises.
« J’ai été informé de la présence de bandits aux abords du centre-ville. Ils cherchent à prendre le contrôle du commissariat et de la commune », a déclaré le maire de Kenscoff, Massillon Jean. Il affirme que les forces de l’ordre ont réussi à repousser l’attaque, mais prévient que les affrontements restent violents et soutenus. L’élu appelle à des opérations d’envergure pour démanteler les foyers de gangs, responsables de pillages, d’incendies, d’enlèvements et d’assassinats.
La peur qui règne à Kenscoff s’est également propagée jusqu’à Fermathe, où des rafales de tirs ont été signalées. Craignant une incursion imminente, plusieurs familles s’y préparent au pire.
Plus de deux mois après une première incursion armée dans la commune, les renforts policiers peinent toujours à contenir l’avancée des groupes criminels. À ce jour, trois des cinq sections communales seraient sous contrôle de gangs armés, qui imposent leur loi. D’après un bilan partiel, plus de 250 personnes auraient déjà perdu la vie, tandis qu’environ 3 000 habitants ont été contraints de fuir leurs foyers depuis le 27 janvier.