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Le déversement non contrôlé des eaux du barrage de Péligre, consécutif à des mouvements de protestation dans le département du Centre, a provoqué de graves inondations dans les communes de Grande-Saline et de Saint-Marc. Des maisons, des plantations et des têtes de bétail ont été emportées, poussant des habitants à fuir vers les hauteurs, voire à solliciter une évacuation aérienne.
Des scènes de désolation sont rapportées dans plusieurs localités de l’Artibonite. À l’origine : un brusque relâchement des eaux du barrage de Péligre, conséquence directe des manifestations survenues à Mirebalais, Hinche et Saut-d’Eau. Le niveau du fleuve Artibonite a soudainement monté, submergeant tout sur son passage.
Les zones les plus touchées se trouvent dans la cinquième section communale de Saint-Marc ainsi qu’à Grande-Saline. Des habitations ont été englouties, des champs ravagés, et des éleveurs ont vu disparaître en quelques heures le fruit de plusieurs années de travail.
Dans l’urgence, certains sinistrés ont trouvé refuge dans les arbres pour échapper à la montée des eaux. Le journaliste local Fridson Orius rapporte que plusieurs familles, encerclées, appellent les autorités à organiser une évacuation par hélicoptère.
André Saint Louis, coordonnateur général du Réseau des organisations pour l’intégration des paysans planteurs du Bas-Artibonite, lance un cri d’alarme. Il exhorte les autorités centrales à intervenir sans délai pour limiter les dégâts et venir en aide aux victimes.
Cette catastrophe met en lumière la nécessité urgente d’une meilleure gestion des ressources hydriques et des infrastructures de régulation dans les régions rurales les plus vulnérables du pays.