Le Consulat général d’Haïti à Santiago au secours des migrants haïtiens dans la région de Cibao

La compagnie Dignité, chargée du transport scolaire à travers le pays, fonctionne actuellement au ralenti. Neuf des dix départements sont aujourd’hui privés de ce service public, en raison de graves difficultés sécuritaires et budgétaires.
Seul le département de l’Ouest bénéficie encore partiellement du programme. Selon le directeur général de la compagnie, Didier Benel, l’insécurité persistante freine les opérations dans plusieurs régions, tandis que le manque de ressources financières empêche l’approvisionnement en carburant, notamment dans les zones reculées.
« Pour le moment, seule la branche de Dignité dans l’Ouest fonctionne. Cette situation résulte d’abord d’un problème sécuritaire qui paralyse une partie de nos activités, puis de difficultés budgétaires », a-t-il déclaré, tout en précisant que des discussions sont en cours avec les autorités afin de relancer les services dans plusieurs départements dès la prochaine rentrée scolaire.
Le directeur général, nommé en décembre dernier par le Conseil présidentiel de transition (CPT), a également annoncé une réforme en cours visant à restructurer la compagnie. L’objectif : améliorer la qualité du service offert aux élèves, dans un contexte national particulièrement tendu.
Lors de sa prise de fonction, Didier Benel avait exprimé sa volonté de redynamiser Dignité pour qu’elle puisse remplir pleinement sa mission : garantir un accès équitable au transport scolaire sur l’ensemble du territoire.