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Les États-Unis ont adopté une position surprenante lors des votes liés à la guerre en Ukraine à l’ONU, se rangeant du côté de la Russie. Ce choix marque un net contraste entre la diplomatie de l’administration Trump et le soutien indéfectible accordé à Kiev sous la présidence de Joe Biden.
Une résolution affaiblie par le revirement américain
Le lundi 24 février 2025, l’Ukraine et ses alliés ont soumis à l’Assemblée générale de l’ONU une résolution exigeant la fin immédiate des hostilités et la restitution des territoires occupés par la Russie. Adoptée par 93 voix pour, 18 contre et 65 abstentions, cette victoire diplomatique a néanmoins été éclipsée par l’alignement inattendu des États-Unis aux côtés de pays comme la Biélorussie, le Mali, le Nicaragua, la Corée du Nord et la Hongrie pour soutenir Moscou.
Ce revirement tranche avec la politique menée par l’administration Biden, qui s’était engagée à soutenir fermement l’Ukraine face à l’invasion russe. L’ambassadeur russe auprès de l’ONU a immédiatement dénoncé une résolution « anti-russe ».
Une contre-offensive diplomatique de Washington
En réponse, les États-Unis ont présenté une résolution alternative appelant à la cessation des combats, mais sans exiger la restitution des territoires ukrainiens contrôlés par la Russie. Amendé par plusieurs propositions européennes, ce texte a finalement été adopté avec 93 voix pour, 8 contre et 73 abstentions.
Toutefois, au Conseil de sécurité, Washington a remporté une victoire stratégique. La version originale de sa résolution, expurgée des modifications européennes, a été adoptée avec 10 voix pour, consolidant ainsi l’approche américaine du conflit.
Vives réactions européennes
Ce positionnement américain a suscité de vives critiques en Europe. « Cette guerre est illégale, une violation claire de la Charte de l’ONU », a dénoncé l’ambassadrice britannique Barbara Woodward. De son côté, le représentant français Nicolas de Rivière a rappelé qu’« une paix ne peut en aucun cas être synonyme de capitulation de l’agressé ».