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Jimmy Carter, ancien président des États-Unis et lauréat du prix Nobel de la paix en 2002, s’est éteint ce dimanche 29 décembre à son domicile de Plains, en Géorgie, entouré de ses proches. Âgé de 100 ans, il était le plus ancien des anciens chefs d’État américains encore en vie.
La nouvelle a été confirmée par le Carter Center, sa fondation, dans un communiqué : « Jimmy Carter, 39e président des États-Unis et lauréat du prix Nobel de la paix, est décédé paisiblement, entouré de plusieurs membres de sa famille. »
Son fils, Chip Carter, a salué la mémoire de son père : « Mon père était un héros, non seulement pour moi, mais aussi pour ceux qui croient en la paix, les droits de l’homme et l’amour. »
Une présidence marquée par l’humanisme
Élu en 1976, Jimmy Carter a dirigé les États-Unis de 1977 à 1981. Son mandat a été marqué par son engagement en faveur des droits de l’homme, de l’éducation, du développement et de la démocratie, des thèmes qu’il a continué à défendre après son départ de la Maison-Blanche.
Malgré ses efforts, il n’a pas été réélu, son bilan étant souvent critiqué pour des raisons économiques et diplomatiques. Surnommé « le cultivateur d’arachides » en référence à son passé d’agriculteur, Carter reste une figure clivante mais respectée du Parti démocrate.
Un homme d’une rare longévité
Né le 1er octobre 1924 dans une famille modeste d’agriculteurs en Géorgie, Jimmy Carter a vécu une vie empreinte de simplicité et de dévouement. Sa disparition survient un peu plus d’un mois après celle de son épouse, Rosalynn Carter, décédée le 19 novembre 2023 à l’âge de 96 ans.
Avec le Carter Center, fondé en 1982, l’ancien président a consacré les dernières décennies de sa vie à des causes humanitaires, au renforcement de la démocratie et à la lutte contre les maladies dans le monde.
La mort de Jimmy Carter marque la fin d’une époque et laisse derrière lui un héritage d’altruisme et de service public.
