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Israël et le Liban ont conclu, ce mercredi 27 novembre, une trêve après plus de deux mois de combats intenses. Cependant, cette accalmie semble provisoire et loin d’annoncer une paix durable.
Les hostilités entre le Hezbollah et Israël sont temporairement suspendues, mais aucune négociation de paix n’a été évoquée. Selon le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, cette trêve vise à offrir un “répit” à son armée, permettant notamment la reconstitution de leurs stocks. Il a ajouté qu’elle permettrait également à Israël de concentrer ses efforts sur la menace iranienne.
Cette décision, officialisée par Israël, fait suite à des affrontements qui se sont intensifiés dans le sud de Beyrouth et ont duré plus de deux mois, dans le contexte d’une lutte transfrontalière ayant marqué l’année écoulée. Toutefois, aucune indication claire sur la durée de cette trêve n’a été donnée. Netanyahou a précisé qu’elle dépendra “de la situation au Liban”.
Une trêve sous tension
« J’entends certaines affirmations disant qu’en cas de cessez-le-feu, nous ne pourrons pas reprendre les combats. Je rappelle qu’après un cessez-le-feu à Gaza, nous avons repris les opérations militaires lorsque cela s’est avéré nécessaire », a déclaré Netanyahou, évoquant la possibilité de nouvelles offensives.
Pendant ce temps, des dizaines de milliers de Libanais, qui avaient fui les combats, commencent à regagner leurs foyers. Le conflit a provoqué un lourd bilan humain, avec des milliers de morts, et a contraint 900 000 personnes à se déplacer au Liban, tandis que des dizaines de milliers d’Israéliens ont également abandonné leurs maisons.
Cependant, l’armée israélienne maintient sa présence sur certaines positions au Liban, demandant aux habitants de ne pas s’en approcher et de rester à l’écart des localités évacuées sous ses ordres.
La réaction du Liban et des acteurs internationaux
De son côté, le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a annoncé un renforcement du déploiement de l’armée libanaise dans le sud du pays, afin de superviser le retrait progressif des troupes israéliennes. Il a également exprimé l’espoir que cette trêve ouvre la voie à l’organisation d’élections dans un pays fragilisé par de profondes divisions politiques.
Pour le président américain sortant, Joe Biden, cet accord, bien que provisoire, représente une opportunité pour parvenir à un arrêt définitif des hostilités. Il a insisté sur l’importance d’empêcher le Hezbollah de se reconstituer et de redevenir une menace pour la sécurité d’Israël.