Deux des trois conseillers présidentiels impliqués dans le scandale de corruption touchant la Banque Nationale de Crédit (BNC) ont été entendus ce mardi 27 août par l’Unité de Lutte contre la Corruption (ULCC). Les conseillers Smith Augustin et Emmanuel Vertilaire ont été interrogés sur les accusations d’extorsion portées par l’ancien directeur général de la BNC, Raoul Pierre-Louis.
L’ULCC, qui a pris en charge cette affaire de corruption présumée, a convoqué les deux conseillers pour répondre aux allégations formulées par l’ex-président de la banque. Selon des sources proches de l’enquête, l’audition a duré plusieurs heures, sans qu’aucune information nouvelle ne soit dévoilée à son terme.
« Je n’ai rien à cacher », a affirmé Smith Augustin, ajoutant avec fermeté qu’il doit défendre son honneur.
Raoul Pierre-Louis, évincé de son poste de directeur général de la BNC, accuse Smith Augustin, Emmanuel Vertilaire, et Gerald Giles de lui avoir demandé 100 millions de gourdes en échange du maintien de son poste. Les conseillers, qui ont eux-mêmes réclamé la création d’une commission d’enquête, n’ont cessé de clamer leur innocence depuis le début de l’affaire.