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Ce dimanche 4 août, la ville de Ganthier a été le site d’une nouvelle incursion violente orchestrée par le redoutable gang 400 Mawozo. Sous le commandement de leur chef, Lanmo San Jou, les malfrats ont incendié le bureau des Douanes de Ganthier ainsi qu’un véhicule blindé de la Police Nationale d’Haïti (PNH). Depuis plusieurs jours, ce gang sème la terreur au sein de la population, plongeant les habitants dans une angoisse persistante.
Les actes de violence perpétrés par le groupe 400 Mawozo ont eu des conséquences significatives, notamment l’incendie du bureau des douanes et d’un véhicule blindé de la Police Nationale d’Haïti. Des pertes humaines sont également à déplorer. Dans ce contexte de violences croissantes, la population se sent abandonnée et ne sait plus vers qui se tourner. La présence des forces de l’ordre, généralement considérée comme un gage de sécurité, paraît désormais absente.
La Police Nationale d’Haïti (PNH) a diffusé un communiqué de presse ce dimanche, indiquant que le véhicule blindé incendié par des bandes armées était hors d’usage depuis un certain temps et ne participait pas à des opérations policières lors de l’incident. Bien que cette clarification soit nécessaire, elle n’a pas véritablement apaisé une population déjà confrontée à la peur et au désespoir.
Dans le cadre de la situation actuelle, le Premier Ministre Garry Conille et le Ministre de la Justice Carlos Hercule ont convoqué une réunion avec le Haut Commandement de la Police Nationale d’Haïti (PNH). Selon la communication officielle, cette séance de travail visait à établir des réponses stratégiques en réponse aux incidents survenus à Ganthier.
L’attaque survenue à Ganthier s’inscrit dans un contexte de violences persistantes qui touchent la région depuis plusieurs semaines. Le gang 400 Mawozo, reconnu pour ses agissements brutaux et son emprise sur certaines zones, continue d’exploiter les failles sécuritaires du pays. Les résidents de Ganthier, à l’instar de nombreux autres haitiens, aspirent désespérément à des mesures concrètes visant à mettre un terme à ce climat de terreur.
Entre-temps, les 400 Kényans qui se trouvent en Haïti tardent à célébrer leurs succès face aux bandes armées. La situation demeure complexe et difficile. Le gouvernement dirigé par Garry Conille semble être à la traîne. Des interrogations subsistent quant à la capacité de la population à entrevoir une issue favorable.
D.D