Nouvelle stratégie du MENFP pour pallier les jours de classe non dispensés
La mission multinationale d’appui à la sécurité se trouve dans une impasse. Suite à l’opposition d’un tribunal kényan quant au déploiement de policiers dans le cadre de cette mission, les États-Unis, considérés comme le principal contributeur financier de la mission, viennent de rajouter une couche. En effet, le Congrès américain a décidé le vendredi 2 février 2024 de suspendre le versement de fonds destiné à soutenir cette mission multinationale.
Véritable coup dur pour le gouvernement haïtien qui comptait pourtant sur cette mission pour maîtriser la crise sécuritaire. Le déploiement de la mission devient de plus en plus compliqué.
Un désappointement pour Haïti. L’espoir diminue de plus en plus en l’absence des fonds nécessaires et le déploiement des officiers kenyans se complique. Surtout, le soutien financier était une condition indispensable pour que le Kenya prenne en charge le leadership de la mission.
Des congressmen américains décident d’apposer leur veto au soutien financier des États-Unis avant d’être convaincus de la nature réelle de la mission. À cette fin, des parlementaires républicains exigent des détails concernant la mission et ses objectifs bien définis.
Des parlementaires américains membres de la commission des affaires étrangères des deux chambres critiquent le non-respect de l’engagement de l’administration de Joe Biden dans le cadre du processus d’examen de la mission.
Cette décision vient encore compliquer davantage le processus. Les États-Unis avaient promis une enveloppe de 200 millions de dollars pour financer la mission multinationale.
Dans le cadre de ce soutien financier, l’administration Biden a demandé le déblocage de 50 millions de dollars qui a été désapprouvé par les parlementaires. Seulement 10 millions ont été débloqués.
Selon le journal Miami Herald, une demande de 17 millions de dollars supplémentaires a été faite pour lancer le processus. Le Congrès américain semble de plus en plus réticent.