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Des agents de la Brigade de Sécurité des Aires Protégées (BSAP) ont une fois de plus fait preuve de leur détermination à renverser le pouvoir en place dans le département du Centre, en dépit des nouvelles mesures gouvernementales qui leur interdisent de circuler armés dans les rues.
Une vive tension règne ce jeudi 1er février dans les villes de Mirebalais et de Hinche, où des agents de la Brigade de Sécurité des Aires Protégées (BSAP) ont manifesté dans les rues pour exprimer leur mécontentement à l’encontre du gouvernement d’Ariel Henry, malgré les trois nouvelles mesures annoncées la semaine précédente, dont l’interdiction de défiler en uniforme dans les rues.
Lors de ce mouvement de protestation anti-gouvernemental, les manifestants ont construit des barricades enflammées sur le pont qui traverse la rivière Fer à Cheval, reliant les communes de Mirebalais et Hinche, ce qui a entraîné la paralysie des transports. Aucun véhicule n’était autorisé à traverser cette zone, seulement les piétons ont pu la traverser.
Une scène similaire a été observée à Hinche, où des pneus enflammés ont été signalés devant le complexe administratif, qui abrite des dizaines de bureaux publics. Depuis plusieurs jours, des agents de la BSAP sont en état de vigilance dans la Cité de Charlemagne Péralte, exprimant leur mécontentement. Ils réclament la démission du Premier ministre Ariel Henry et de son gouvernement.
Le gouvernement a précédemment interdit aux agents de la Brigade de Sécurité des Aires Protégées de circuler dans les villes, munis d’armes à feu quelles qu’elles soient, selon un communiqué émanant d’un Conseil des ministres. Cependant, malgré cette annonce, les agents du BSAP, en particulier ceux qui sont affectés dans le département du Centre, ont ignoré cette mesure.
Cette mesure, selon le communiqué, s’inscrit dans un processus plus vaste de restructuration de l’Agence nationale des Aires Protégées (ANAP), dont la BSAP est une entité. Ainsi, le gouvernement invite tous les employés et personnes affiliées à cette institution à se faire recenser auprès du ministère de l’Environnement le plus proche.