Antony Blinken salue les progrès réalisés en Haïti depuis la réunion de Jamaïque

Haiti est le pays le plus corrompu de toute la région caraïbéenne, indique Transparency International. Cela est dû notamment à l’absence d’indépendance de l’appareil judiciaire. Ce rapport annuel prend en compte la situation d’environ 180 territoires.
La République d’Haïti est le mauvais élève de la Caraïbe en ce qui concerne la lutte contre la corruption. En dépit des promesses qui ont été faites, les dirigeants ne parviennent pas à enrayer la corruption. En effet, avec une note de 17 sur l’échelle de zéro à 100, Haïti occupe la 172e place selon le dernier rapport de Transparency International sur l’Indice de perception de la corruption.
Cette situation découle, notamment, de l’impunité généralisée qui sévit dans le pays et de l’absence d’indépendance du pouvoir judiciaire en Haïti. Par conséquent, la République se trouve dépourvue de toute capacité institutionnelle pour lutter contre la corruption qui gangrène le pays.
Daniel Eriksson, directeur général de Transparency International, a déclaré que la corruption aggrave l’injustice sociale et affecte de manière disproportionnée les individus les plus vulnérables, mettant en évidence le fait que dans de nombreux pays, les victimes de la corruption se heurtent encore à des obstacles qui les empêchent d’obtenir justice.
Transparency International a réitéré son appel aux gouvernements afin de leur demander d’accorder aux systèmes judiciaires l’indépendance, les ressources et la transparence nécessaires pour punir efficacement les délits de corruption et pour garantir l’équilibre entre les différentes instances de pouvoir.
Depuis sa création en 1995, l’Indice de perception de la corruption est devenu le principal indicateur de la corruption dans le secteur public à l’échelle mondiale. Il classe 180 pays et territoires du monde entier en fonction de la perception de la corruption dans le secteur public en s’appuyant sur des données provenant de 13 sources externes, parmi lesquelles la Banque mondiale, le Forum économique mondial, des sociétés privées de conseil et de gestion des risques, des groupes de réflexion et d’autres sources.