Dossier Corruption-CNE : arrestation de l’ancien député Cholzer Chancy
Les gouvernements directement impliqués dans le déploiement d’une Mission de Soutien à la Sécurité (MMSS) en Haïti ont émis une déclaration conjointe, abordant des questions de planification minutieuse, de mise en place de structures organisationnelles, et du développement d’une compréhension commune de l’environnement sécuritaire.
Les gouvernements d’Haïti, des États-Unis, du Kenya et de la Jamaïque ont tenu une conférence de presse conjointe de pré-planification de la Mission de Soutien à la Sécurité (MMSS) en Haïti les 14 et 15 décembre derniers à Nairobi, au Kenya, pour évoquer des questions liées à cette mission controversée.
L’objectif de cette conférence de presse pré-planifiée était, entre autres, de réunir les principales parties prenantes et de renforcer les communications.
La délégation haïtienne a présenté, selon le texte publié hier vendredi, un exposé sur la situation sécuritaire en Haïti. Les représentants d’Haïti ont dressé un tableau sombre de la situation sécuritaire dans le pays ces derniers mois, mettant en évidence une augmentation inquiétante du taux de criminalité, des violences sexistes, ainsi que le nombre croissant de personnes contraintes de se déplacer en raison des violences imposées par les gangs armés, notamment dans la région métropolitaine largement contrôlée par de puissants groupes armés.
De leur côté, les autorités kényanes ont salué les préparatifs réalisés jusqu’à présent, lesquels qui devraient mener au déploiement de la MMSS en Haïti. Elles ont rappelé que l’affaire est actuellement devant la justice, qui devrait se prononcer sous peu.
Il est important de souligner que la résolution, en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, autorise les États membres à former et déployer la MMSS, en étroite coopération et coordination avec le gouvernement d’Haïti, pour une période initiale de 12 mois à compter de la date d’adoption de la résolution.