Le CG Muscadin reçoit un véhicule blindé à l’initiative du journaliste Thériel Thélus
La composition de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité devant intervenir se dessine de plus en plus. Après environ une douzaine de pays ayant déjà exprimé leur volonté d’intégrer et de supporter l’initiative, le Suriname décide de se mêler de la partie. L’annonce a été faite hier jeudi par le chef d’État Surinamien Chan Santokhi, en visite en République dominicaine.
La liste des pays voulant intégrer la mission multinationale d’appui à la sécurité approuvée par le Conseil de sécurité de l’ONU continue de s’allonger. Le Suriname promet de déployer des troupes en Haïti, un pays rongé par une crise pluridimensionnelle sans précédent.
Lors d’une cérémonie solennelle dans la salle de l’Assemblée nationale du Congrès national de la République Dominicaine, le Président du Suriname, Chan Santokhi, a promis de faire partie de la mission.
« Aujourd’hui, mon pays a décidé de fournir des troupes de maintien de la paix sous mandat des Nations Unies (ONU) », a déclaré le président Surinamien.
Il a indiqué que les questions politiques et sécuritaires en Haïti sont très importantes. « Mon gouvernement soutient toutes les initiatives régionales et internationales visant à assurer la stabilité dans la région », a ajouté M. Santokhi.
Au moins une douzaine de pays se sont déjà manifestés pour faire partie de la mission multinationale qui sera déployée pour un mandat d’une année. Les Bahamas, la Jamaïque, la Trinidad, l’Espagne entre autres ont exprimé leur intention de composer cette mission. Alors que le Kenya a promis d’en assurer le leadership.
Les États-Unis de son côté, promettent 200 millions de dollars pour soutenir financièrement et en logistique cette mission qui sera non-onusienne, répartie en 100 millions que le congrès américain doit valider et 100 millions promis par le ministère de la défense.