Violence en Haïti : Marc Antoine Acra, Carl Braun et Jean-Marie Vorbe sanctionnés par le Canada
Le président américain Joe Biden a plaidé ce mardi, lors de la 78e session de l’Assemblée Générale de l’ONU, en faveur du déploiement d’une Force spéciale en Haïti. Le locataire de la maison blanche a exhorté les membres du conseil de Sécurité de l’ONU à autoriser immédiatement le déploiement d’une mission de soutien à la Police nationale d’Haïti (PNH) pour rétablir l’ordre et la sécurité dans le pays.
En attendant le vote de la résolution élaborée par les États-Unis et l’Equateur par les membres du conseil de Sécurité des Nations Unies, Joe Biden a appelé ce mardi 19 septembre les membres de cette instance onusienne à autoriser immédiatement le déploiement d’une mission en Haïti pour combattre tous les foyers de gangs.
“Les États-Unis sont préoccupés par les actes de violence qui sévissent en Haïti et qui ont paralysé certaines sphères d’activités” a déclaré le chef de l’État américain Joe Biden sur les tribunes des Nations Unies.
“Le peuple haïtien ne peut plus attendre” a-t-il ajouté. Il a également plaidé en faveur de la tenue d’un dialogue inter-haïtien inclusif pour résoudre la crise multidimensionnelle à laquelle le pays est confronté depuis plusieurs années.
La résolution des États-Unis concernant le déploiement d’une mission de soutien en Haïti pour combattre les gangs armés a été écartée de la réunion du conseil de Sécurité de l’ONU du 15 septembre dernier. Le sujet sera débattu à une date ultérieure, car la Russie et la Chine s’opposeraient à cette démarche, selon des sources diplomatiques. En attendant, les bandes armées continuent de gagner du terrain dans la capitale et dans certaines villes de province, notamment dans le département de l’Artibonite.
De son côté, le président dominicain, Luis Abinader, en conflit avec Haïti sur la question de la construction d’un canal d’irrigation sur la rivière Massacre, a appuyé la déclaration du président Joe Biden, appelant les membres de la communauté internationale opposés à l’idée du déploiement d’une force en Haïti à donner leur avis dans l’immédiat. C’est également la position du président du Suriname, Chan Santokhi, qui a toujours plaidé en faveur de cette mission pour lutter contre les groupes armés qui sèment le deuil au sein d’une population déjà en grande difficulté.
Le Premier ministre haïtien Ariel Henry qui participe à cette assemblée générale de l’ONU à New York, délivrera son message à la tribune des Nations Unies le vendredi 22 septembre prochain. Ce sera l’occasion pour lui de défendre les droits et les intérêts du peuple haïtien tout en respectant ceux des autres, a indiqué la Primature dans un communiqué.