Inquiété par le phénomène Muscadin à Miragoâne, le Ministère de la Justice crée une commission
Le dirigeant du Secteur Démocratique et Populaire (SDP), Me André Michel a répondu, ce jeudi 6 juillet, aux questions du juge Walther Wesser Voltaire, en charge de l’enquête sur l’assassinat du Président Jovenel Moise.
Au terme de son audition au carré du juge Voltaire, l’ex opposant farouche au Président Jovenel Moïse a dénoncé l’ancienne première dame Martine Moïse qu’il accuse de bloquer l’enquête à des fins politiques et électoralistes.
« Martine Moïse refuse de répondre aux questions du juge d’instruction et fui la justice car elle utilise le dossier à des fins politiques », a déclaré l’homme de loi et proche du pouvoir en place.
Me André Michel indique qu’il n’a rien à voir de près ou de loin dans l’assassinat du 58e chef d’État haïtien mais il a été invité à comparaître par devant le magistrat instructeur à titre de témoin.
« Nous n’avons pas les moyens pour ça », a-t-il précisé d’un ton ironique. Il atteste avoir répondu à toutes les questions du juge et reste à la disposition de la justice pour d’autres convocations éventuelles.
Le dirigeant politique continue de dénoncer les agissements de Jovenel Moïse qui, dit-il, s’est accaparé du pouvoir au-delà de son mandat de 5 ans.
Il critique également un défenseur des droits humains, sans le nommer, qui a indexé le Premier ministre Ariel Henry dans cet assassinat, ce qui est impossible, selon Me Michel car Ariel Henry n’était pas encore installé au moment des faits.
Rappelons qu’à l’approche du deuxième anniversaire de ce magnicide, plusieurs personnalités ont répondu aux questions du juge Voltaire comme les anciens sénateurs Nenel Cassy et Antonio Cheramy et le directeur exécutif du RNDDH Pierre Espérance.