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Le commissaire du gouvernement près le Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince, Me Edler Guillaume a réalisé, le samedi 24 juin, une tournée dans plusieurs commissariats et Prisons de la juridiction. Au cours de cette visite, 3 prisonniers ont été libérés parmi lesquels un mineur détenu au centre de rééducation pour enfants en conflits avec la loi (Cermicol).
Comme annoncé lors de son discours d’investiture à la tête du Parquet de la capitale, Me Edler Guillaume dit vouloir renforcer son combat contre la détention préventive prolongée dans la juridiction à travers ces visites d’inspection.
« Au commissariat de Delmas 33, on a trouvé 11 personnes en garde à vue, on a libéré deux d’entre eux. On a également libéré un enfant au Cermicol », a fait savoir le chef du Parquet de Port-au-Prince.
Les commissariats de Port-au-Prince, de Pétion-Ville, de Delmas 33, du Cermicol, la prison des femmes de Cabaret et le sous-commissariat du Canapé-Vert ont été concernés par cette tournée qui selon Me Guillaume a lieu dans le cadre de la lutte contre la détention préventive prolongée.
« On s’est aussi rendu à la prison des femmes et leur situation est grave. L’Etat doit agir. C’est une situation qui nous a interpellé », a aussi fait savoir le commissaire du gouvernement.
Le responsable salue la collaboration du doyen du Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince dans le cadre de la réalisation de ces visites d’inspection dans les centres de détention. Le chef du Parquet de la capitale annonce la poursuite de ces visites dans d’autres communes comme Carrefour, Cité Soleil et sur l’île de la Gonâve.
Par ailleurs il a informé que des sièges correctionnels ont démarré depuis près d’une semaine et ont permis de libérer 20 détenus toujours dans le cadre de la lutte contre la détention préventive prolongée.
« Au début du mois de juillet on va aussi commencer avec les assisses criminelles où bon nombres de détenus vont être jugés », a-t-il promis.
Notons que les organisations de défense des droits humains ont dénoncé à plusieurs reprises, les mauvaises conditions de détention dans le système carcéral haïtien qui est d’ailleurs saturé.
Le taux d’occupation dans les quatre principales prisons du pays est de 401%, soit quatre fois plus que leur capacité maximale, selon ces organismes de défense des droits humains.