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Dans une note de presse datant de ce mercredi 8 mars, le ministère de la justice et de la sécurité publique (MJSP) enjoint les personnes qui sont victimes de chantage d’éviter de trop manipuler les preuves, notamment les lettres qu’elles ont reçues afin de permettre à la justice de faire les suivis nécessaires via les empreintes digitales. En effet, ledit ministère entend s’attaquer au crime de chantage et de rançonnement des citoyens par des bandits, une pratique de plus en plus répandue.
« Le MJSP a appris que des responsables d’institutions, de commerces, d’écoles et des citoyens ont reçu des lettres de menaces les incitants à verser de l’argent à des bandits pour éviter que leurs biens, leur maison, ne soient détruits où qu’ils ne soient enlevés ou tués » lit-on dans la note.
En effet, dans de nombreux quartiers devenus foyers de gangs armés comme Canaan et Pernier, des individus rançonnent souvent les riverains. Les chauffeurs qui empruntent la route nationale numéro 1 pour se rendre dans le nord doivent notamment payer un droit de passage pour éviter des représailles d’hommes armés.
Le ministère de la justice entend mener des enquêtes pour arrêter les maîtres-chanteurs et leurs alliés en utilisant les ressources de la direction centrale de la police judiciaire et de la police scientifique.
« Les personnes qui reçoivent ces lettres doivent éviter de trop les manipuler afin de ne pas effacer les empreintes digitales et corrompre les preuves qui pourraient s’y trouver. »
Les autorités au ministère de la justice mettent également en garde les auteurs de ces crimes. Ces derniers, une fois identifiés, tomberont sous les sanctions de la loi de 2013, modifiée en 2016, portant sur le blanchiment des avoirs et le financement des activités terroristes, ainsi que la loi du 20 janvier 2009, modifiée en octobre 2017 portant sur le kidnapping.
Les coupables de ces crimes ne pourront pas détenir certaines pièces comme un passeport, le casier judiciaire etc… Leur accès à certains services sera également limité puis ils seront poursuivis et arrêtés, a fait savoir le ministère.
Cette institution étatique rappelle par ailleurs, que toute personne complice de kidnapping soit en surveillant les victimes, en espionnant des citoyens et en participant de près ou de loin à des préparatifs menant à des enlèvements, sont passibles d’emprisonnement à vie.
Le MJSP encourage ceux et celles qui sont victimes de chantage à porter plainte au parquet de Port-au-Prince (509-360-496-02) ou à la direction centrale de la police judiciaire (509-373-336-40).