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Lors de son discours à la tribune des Nations unies, ce jeudi 26 septembre, Edgar Leblanc Fils, président du Conseil présidentiel de Transition (CPT), a renouvelé son engagement à respecter l’échéance du 7 février 2026, date à laquelle un président élu devrait entrer en fonction en Haïti. Toutefois, hormis l’établissement d’un Conseil électoral provisoire (CEP) encore incomplet, aucune avancée notable n’a été observée depuis les cinq mois de mise en place du CPT.
Les divergences au sein de l’exécutif sont palpables. Alors que le Premier ministre Garry Conille a exprimé mardi soir ses réserves quant à la tenue des élections prévues pour novembre 2025, le président du CPT s’est, lui, montré plus optimiste devant l’Assemblée générale des Nations unies. « Je vais tout mettre en œuvre pour respecter l’échéance du 7 février 2026 », a déclaré Edgar Leblanc Fils à la tribune de la 79e session de l’ONU, réaffirmant ainsi sa volonté de tenir parole.
Cependant, cinq mois après l’installation du CPT, les résultats sont en deçà des attentes. Les promesses de rétablir un climat de sécurité peinent à se concrétiser, et les premiers 100 jours du gouvernement ont été marqués par des accusations d’extorsion et des tensions internes, notamment autour de la participation à la 79e Assemblée générale.
Malgré les déclarations de bonne volonté du président du CPT, le scepticisme grandit au sein de la population et des observateurs internationaux quant à la capacité du gouvernement à organiser des élections dans les délais prévus par l’accord du 3 avril.