Humanitarian Parole : 38,7 % des demandeurs approuvés sont des Haïtiens
Lors d’une conférence de presse conjointe ce lundi 8 juillet, la Police Nationale d’Haïti, en collaboration avec la police kényane chargée de diriger la mission, a réaffirmé son engagement à traquer les gangs armés jusqu’à leur dernier retranchement. Les forces de l’ordre ont donné un ultimatum aux gangs avant de lancer les opérations de démantèlement.
Selon le commandant en chef de la PNH, les gangs armés, responsables de la terreur que subit la population, seront confrontés à une répression sans merci dans les jours à venir.
Normil Rameau a déclaré que la Police nationale d’Haïti et la police kényane prendront des mesures rapides pour faire face au problème d’insécurité et rétablir la paix dans le pays. Il a révélé que le haut commandement de la PNH a déjà eu plusieurs réunions avec des responsables de la police kényane afin de coordonner efficacement les opérations qui seront bientôt lancées sur le territoire.
Le directeur général de la Police nationale d’Haïti s’est engagé à travailler inlassablement avec le soutien de la force multinationale afin d’arrêter et neutraliser tous les gangs armés qui perturbent et endeuillent la société.
Le DG Rameau Normil a mis en avant le fait que le haut commandement de la PNH a déjà pris plusieurs mesures pour permettre à tous les policiers de reprendre leur poste, dans le but de résoudre définitivement le problème de l’insécurité.
De plus, le directeur général de la Police Nationale d’Haïti a appelé la population à continuer de soutenir la police nationale et le Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique afin de les aider à démanteler tous les foyers de gangs et à rétablir la sécurité dans le pays.
La police a mis en place un certain nombre de mesures qui lui permettent de renforcer la base Boid et de reprendre le contrôle du commissariat de Gressier, a souligné M. Normil.
Le commandant en chef de la police nationale a réitéré l’engagement de son institution à poursuivre ses actions en faveur du peuple haïtien. Il a également souligné l’intervention de la PNH le week-end dernier, qui a permis de reprendre le contrôle de l’hôpital universitaire de l’État d’Haïti, plus connu sous le nom d’hôpital général.
De son côté, le général Geoffrey Otunge, commandant de la police kényane, a réaffirmé l’engagement du Kenya à soutenir la Police nationale dans ses efforts visant à rétablir la sécurité et la paix dans le pays.
Le chef de la police kényane a exprimé sa gratitude envers le gouvernement et le peuple haïtien pour leur soutien depuis leur arrivée dans le pays. Il s’est engagé à travailler en étroite collaboration avec la Police nationale d’Haïti pour rétablir la liberté de mouvement de la population.
Le général Geoffrey Otunge a également souligné que le MMAS mènera ses opérations conformément aux normes internationales et locales en matière de droits de l’homme sur l’ensemble du territoire national.
Le gouvernement lance aussi un ultimatum
Le Premier ministre haïtien Garry Conille, à son retour au pays samedi dernier, a également lancé un ultimatum aux gangs afin de déposer les armes.
Lors d’une conférence de presse au salon diplomatique de l’aéroport international Toussaint Louverture, Monsieur Conille a souligné que les groupes armés disposent d’un délai très restreint pour rendre leurs armes. Il a insisté sur le fait que l’État n’attendra pas indéfiniment que les gangs déposent leurs armes.
BJ