Alors que les gangs continuent de sévir dans tout le pays, en particulier dans le département de l’Ouest où 80 % du territoire est sous le contrôle de groupes armés, la CCIH vise à contribuer activement à la sortie de crise en collaborant avec toutes les parties prenantes concernées.
Depuis plus d’une semaine, l’état d’urgence est en vigueur dans le pays. En raison de l’escalade des violences, le Premier ministre Ariel Henry éprouve des difficultés à regagner la capitale, entraînant une désorganisation croissante des institutions étatiques. La détérioration rapide de la situation laisse entrevoir une perte de contrôle gouvernemental sur les événements.
Face aux conséquences économiques de la crise actuelle, les représentants de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Hérault (CCIH) invitent l’ensemble des parties prenantes à privilégier les solutions concrètes et à initier un dialogue constructif dans l’objectif de parvenir à un consensus. Les membres de la CCIH se déclarent prêts à collaborer étroitement avec tous les acteurs concernés.
Dans un communiqué public, Monode Joseph, président de la CCIH (Chambre de commerce et d’industrie haïtienne), a déclaré : « Nous nous engageons à jouer un rôle constructif dans la résolution de cette crise prolongée. Nous sommes ouverts à la collaboration avec les autorités, les organisations de la société civile et tous les acteurs concernés pour promouvoir l’établissement de structures démocratiques dans notre pays ».
Par ailleurs, le président de l’organisme a enjoint les autorités compétentes à prendre des mesures urgentes afin de rétablir l’ordre public, de garantir le respect des droits fondamentaux de l’ensemble des citoyens et de préserver la sécurité des personnes et des biens.
La CCIH, composée de dix chambres départementales, exprime sa préoccupation face à l’aggravation de la crise actuelle en Haïti. « Nous exprimons notre solidarité et nos condoléances à toutes les personnes et entités affectées par cette situation, notamment celles qui ont subi des pertes humaines et matérielles. »
Depuis l’intensification de la crise, de nombreux établissements publics et privés ont été pillés par des individus armés réclamant la démission du gouvernement. À ce jour, les autorités n’ont pas communiqué de bilan des pertes subies.