La communauté médicale américaine est en deuil suite à la mort tragique du Dr Nakita Mortimer, rapportent des médias américains.
Résident en anesthésie au Montefiore Medical Center de New York, le Dr Nakita Mortimer, jeune médecin de Montefiore, d’origine haïtienne, se serait donné la mort le 24 mai dernier à New York. Pour l’heure, la raison de son acte n’est pas encore révélée.
Présentée par ses collègues comme une rude travailleuse et passionnée de sa profession, le Dr Nakita Mortimer a obtenu un baccalauréat à l’Université de New York et fait des études à l’Université St. John’s également.
Née à Port-au-Prince, en Haïti, le Dr Mortimer a été une défenseure du secteur médical qui a beaucoup lutté pour de meilleures conditions pour les professionnels de santé.
Tout au long de son séjour au Montefiore Medical Center, elle a créé un syndicat pour exiger de meilleures conditions de travail, des échelles salariales et des situations de santé mentale pour les professionnels de la santé.
Cependant, le malheureux suicide de Mortimer a montré que le bien-être mental nécessite plus d’efforts dans les centres de santé. L’importance de la santé mentale et le besoin de sensibilisation et de ressources accessibles aux personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale doivent être pris en considération, soulignent certains médias américains.
Aucun détail n’a été divulgué sur sa santé mentale, sa vie ou sa situation sentimentale qui pourraient pousser la jeune médecin à mettre fin à ses jours.
Cependant, la famille a déjà entamé des démarches pour organiser ses funérailles, même si la date n’a pas encore été communiquée.
Il importe de signaler que la mort du Dr Nakita Mortimer survient à un moment où les conversations sur les besoins en santé mentale des femmes noires en médecine restent largement sous-étudiées aux États-Unis.
Il y a eu quelques études portant sur les expériences des femmes noires dans le domaine de la santé. Ils ont examiné comment le racisme, la discrimination et la misogynoire dans l’industrie peuvent affecter la santé mentale. Cela comprend une étude de 2021 portant sur les symptômes de dépression et d’anxiété chez les étudiants en médecine noirs.
Le manque d’études ciblées sur les expériences des étudiantes noires en médecine ajoute au manque de données sur le sujet.