L’ancien Premier ministre haïtien et ministre des affaires étrangères, Claude Joseph, continue de multiplier ses attaques contre la République dominicaine.
Dans une correspondance adressée au conseil des ministres du pays, ce dimanche 23 avril, Claude Joseph réclame des sanctions contre 53 personnalités dominicaines dont l’actuel président Luis Abinader et les anciens présidents Leonel Fernandez et Hypolito Mejia.
D’autres personnalités comme l’actuel chancelier dominicain Roberto Alvarez, l’ex sénateur Felix Bautista, Pablo Daniel Portes, le directeur général de la migration Venancio Alcántara Valdez, l’ancien président de la chambre des députés dominicains Abel Martinez Duràn sont entre autres noms présents dans la liste soumise par Claude Joseph prétextant vouloir aider Haïti.
Menace contre la sécurité nationale de la République d’Haïti, menace à la paix et à la sécurité de l’île d’Haïti et de l’ensemble de la région, corruption à grande échelle, blanchiment des avoirs, détournements de fonds publics, enrichissement illicite, dilapidation des fonds Petro Caribe, prévarication, malversations, évasion fiscale, trafic international de stupéfiants, discours haineux, comportements racistes et pratiques discriminatoires à l’égard des haïtiens, association de malfaiteurs, instrumentalisation de la crise haïtienne, support aux oligarques corrompus en Haïti, violation systématique des droits humains des migrants haïtiens en République dominicaine, déportations massives, inhumaines et aveugles exercées à l’encontre des haïtiens et méconnaissance du droit à la nationalité sur le territoire dominicain, sont les raisons avancées par l’ancien haut responsable haïtien pour justifier sa demande.
Comme cadre légal pour appuyer sa requête, le dirigeant du parti EDE s’est référé aux articles 149, 138, 139, et 140 de la constitution haïtienne.
Si le gouvernement haïtien n’a pas réagi suite à la liste des 39 personnalités haïtiennes sanctionnées par la République Dominicaine, Claude Joseph, lui, déjà visé par des sanctions de l’administration Abinader, ne rate aucune occasion pour afficher une fois de plus son hostilité face à la République voisine.