Viol présumé sur une fillette de 14 ans : le GARR appelle à des sanctions strictes contre l’auteur
Dans un communiqué publié le 15 août 2022, le Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) informe que le Conseil de sécurité des Nations Unies menace de sévir contre tous ceux qui collaborent avec les groupes armés en Haïti. Par ailleurs, le BINUH appelle les Haïtiens à s’unir pour lutter contre l’insécurité et mettre fin à l’instabilité politique qui perdure depuis trop longtemps.
Après les récents aveux de l’OEA accusant la communauté internationale pour la détérioration de l’insécurité en Haïti, l’Organisation des Nations Unies (ONU) monte au créneau et appelle fermement les groupes armés à mettre immédiatement fin à leurs exactions. En ce sens, elle a lancé un ultimatum n’excédant pas 90 jours.
« Le Conseil de sécurité a exigé la cessation immédiate de la violence en bande organisée et des activités criminelles. Dans ce contexte, il s’est déclaré disposé à prendre, dans les 90 jours suivant l’adoption de la résolution, des mesures appropriées, selon qu’il conviendra. » lit-on dans ce communiqué. À noter, l’ultimatum de 90 jours lancé par le Conseil de sécurité a débuté le 8 août écoulé.
L’ONU est claire dans sa position : ceux qui participent à appuyer et à collaborer avec les groupes armés pour perpétuer la violence en Haïti seront aussi sanctionnés par les mesures qu’elle entend adopter.
« Ces mesures pourraient inclure le gel des avoirs ou des interdictions de voyager ciblant ceux qui participeraient à la violence en bande organisée et à des activités criminelles ou à des atteintes aux droits humains ou qui appuieraient de tels actes, ou encore agiraient de manière à compromettre la paix, la stabilité et la sécurité », prévient le communiqué.
Le BINUH appelle les forces vives haïtiennes à mettre de côté leurs différends et de s’unir en vue d’en finir avec l’insécurité et l’instabilité politique en Haïti. Il rappelle que l’ONU se tiendra toujours aux côtés du peuple haïtien.