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L’Union européenne sanctionne Youri Latortue, Rony Célestin, Michel Martelly et le gang Izo 5 Segond
L’Union européenne a annoncé, ce lundi 15 décembre, une nouvelle série de sanctions ciblant d’anciens hauts responsables haïtiens ainsi qu’un groupe armé affilié à la coalition criminelle Viv Ansanm. Les personnes et entités visées sont accusées d’implication dans la violence des gangs et la déstabilisation d’Haïti.
La décision a été officialisée dans un communiqué de presse rendu public ce lundi par des responsables de l’Union européenne. Les sanctions concernent l’ancien président Joseph Michel Martelly, l’ex-sénateur Rony Célestin, l’ancien sénateur et fondateur du parti politique AAA, Youri Latortue, ainsi que le groupe armé Izo 5 Segond, dirigé par Johnson André, alias Izo. Ils sont soupçonnés de collusion avec des gangs armés et de participation active à l’insécurité généralisée dans le pays.
Conformément au régime de sanctions en vigueur, les individus et entités concernés se voient interdire l’accès à l’ensemble du territoire des États membres de l’Union européenne. Leurs avoirs y sont également gelés. En outre, il est interdit à toute personne ou organisation de mettre à leur disposition des fonds, des actifs financiers ou des ressources économiques, directement ou indirectement, précise le communiqué.
Il convient de rappeler que plusieurs chefs de gangs figuraient déjà sur cette liste depuis le 16 décembre 2024. Il s’agit notamment de Micanor Altès (Wharf Jérémie), Christ-Roi Chéry, Jeff Larose (Canaan), Jonel Catel, Gabriel Jean-Pierre et Ferdens Tilus. Ces derniers sont accusés, entre autres, de trafic d’armes et de stupéfiants, de violences sexuelles massives et de violations graves et répétées des droits humains.
Cette nouvelle vague de sanctions intervient quelques semaines après celle visant le conseiller présidentiel Fritz Alphonse Jean, accusé de connivence avec les gangs armés et de tentative de déstabilisation du pays. Des accusations que l’intéressé, présenté comme un représentant de l’Accord de Montana, a formellement rejetées.
Malgré les sanctions imposées par les États-Unis, le Canada, les Nations unies et l’Union européenne, la majorité des personnalités visées continuent toutefois de circuler librement en Haïti, sans être inquiétées par la justice locale.