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L’Office National d’Assurance-Vieillesse (ONA) traverse une grave crise financière. Selon son directeur général Ronald Bazile, les recettes de l’institution ont chuté de 60 %, conséquence directe de l’insécurité généralisée qui freine les activités économiques du pays.
Malgré ce contexte morose, le responsable se veut proactif. Lors d’un bilan présenté ce lundi 2 juin, marquant ses 100 jours à la tête de l’institution, Bazile a annoncé la distribution de 50 000 cartes d’assurance dans plusieurs villes d’ici la fin de l’année. Objectif : améliorer l’accès des assurés aux services sociaux de l’ONA.
Des réformes pour rompre avec les vieilles pratiques
Ronald Bazile, nommé en remplacement de Jemley Jean-Baptiste, arrêté pour corruption, veut redorer l’image de l’institution. Il a détaillé une série de mesures de redressement et de modernisation :
- Élaboration d’un plan de carrière pour les employés
- Audit externe demandé à la Cour des comptes sur les cinq dernières années
- Audit interne trimestriel instauré
- Paiement ponctuel des prestations chaque 5 du mois
Prêts hypothécaires dans le viseur
Le directeur général s’est montré particulièrement critique envers les prêts hypothécaires politisés, qu’il qualifie de « véritables bombes financières » pour l’ONA.
« Ces prêts posent de graves problèmes. Dans la majorité des cas, ils ne sont jamais remboursés, ce qui handicape sérieusement le fonctionnement de l’institution. » Un comité spécial sera mis en place pour enquêter sur ces dossiers.
Une institution fragilisée, mais une volonté de relance
Si Ronald Bazile se dit satisfait du travail entamé, il reconnaît que la route reste longue pour restaurer la crédibilité de cette institution publique, maintes fois éclaboussée par des scandales.